La France entre en révolte. Un énorme «on n’en peut plus» monte de l’hôpital et de l’école, de l’atelier et du service, de la banlieue et de la ferme, des retraité.es et de la jeunesse. Une révolte? Non, sire, une révolution – révolution de sorte inédite qui vient à l’ordre du jour. Parce que les souffrances infligées aux femmes et aux hommes par le néolibéralisme crient assez. Parce que les gâchis dépassent désormais toute limite. Parce que devient imminente la menace de catastrophes d’ordre écologique, anthropologique, politique, voire de colossal effondrement économique. Un puissant «on n’en veut plus» est à construire d’urgence, et les tentatives se multiplient. Le drame est que sauf exception elles ne vont pas jusqu’à mettre en cause ce qui nous condamne à l’insupportable: un capitalisme entré en folie jusqu’à l’extrême désastre. Or on ne guérit pas en traitant les symptômes, il faut s’en prendre au mal même. C’est ce qui définit la visée originale d’Initiatives Capitalexit (I.C.)...